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Consultant indépendant : Comment choisir la durée de ses missions ?

22 septembre 2020 }5 minutes de lecture

Liberté, flexibilité… Autant de termes régulièrement associés au statut de consultant indépendant. S’il est effectivement libre de choisir ses clients & ses missions, l’indépendant est également libre d’en choisir la durée.

Mais quelle durée privilégier ? Une question régulièrement posée par les néo-indépendants. Car si le temps permet de se faire sa propre opinion, le consultant qui débute se demande souvent s’il doit opter pour des missions longues, lui assurant un revenu régulier, ou au contraire opter pour des missions courtes, pour engranger de l’expérience.

On vous donne la réponse.

On plaisante, il n’y a évidemment pas une seule vérité. « Des goûts et des couleurs on ne discute pas », « de gustibus et coloribus non disputandum » … pour nos lecteurs latins, que l’on sait très nombreux.

Dans les deux cas, avantages et inconvénients s’entrechoquent. On fait le point.

Avantages et inconvénients d’une mission courte

Commençons par délimiter notre périmètre : on parlera de mission longue au-delà de 3 mois.

Comme mentionné, les missions courtes sont particulièrement adaptées aux indépendants qui se lancent. Cela leur permet d’accumuler des expériences variées, de multiplier les relations et de mettre en œuvre leurs compétences sur différents projets. En somme, cela permet d’étoffer leurs références et de gagner en expérience. L’expérience, au-delà des diplômes, du savoir-être & des compétences, est un critère largement considéré par les entreprises lors de leur sélection. Expérience étant souvent synonyme de crédibilité aux yeux de ces dernières.

Les missions courtes sont également plébiscitées par les consultants proposant leurs services en complément de leur emploi principal.

Certains consultants ne choisissent que des missions courtes pour ne pas se sentir engagés et ainsi rester flexibles. C’est un autre avantage de la mission courte, votre travail n’est jamais monotone, vous pouvez être missionné sur des sujets variés et cumuler plusieurs prestations en même temps. Vous pouvez ainsi vous libérer rapidement si la mission de vos rêves vous est proposée.

Un dernier avantage régulièrement mentionné par les amateurs de missions courtes : le TJM (Taux Journalier Moyen). Certaines missions courtes impliquent effectivement un caractère urgent, il est ainsi plus aisé d’appliquer un TJM élevé.

Quelques inconvénients sont cependant à mentionner, en commençant par le manque de répit dans la prospection commerciale, de missions. Il faudra donc être en mesure d’anticiper les périodes creuses.

Enfin, en multipliant les missions courtes, nous ne pouvons omettre le manque potentiel de relations sociales professionnelles.

Avantages et inconvénients d’une mission longue

Les missions longues sont souvent celles qui nécessitent un suivi régulier, avec un travail de fond.

La durée de ces prestations longues offre une certaine stabilité, et correspond parfaitement à celui ou celle souhaitant s’investir dans un projet dans la durée ou évoluer au sein d’une équipe.

En revanche, s’installer dans la durée peut procurer la sensation de revenir au salariat classique.

Il n’y a donc pas de bonne ou de mauvaise situation. [Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Edouard Baer] Fin de la parenthèse cinématographique.

Opter pour une mission courte ou longue dépendra avant tout de votre situation et de vos envies.

Pour les indécis, (re)notons qu’il est tout à fait possible de cumuler missions courtes et longues à souhait. Regardez vos disponibilités, l’intérêt de la mission et… Signez ?

AUTEUR.E

Christine Bellin
Directrice Associée

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