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Décrypter les contours du futur monde du travail : Notre mini-lexique

2 novembre 2021 }3 minutes de lecture

Mot #2 : Wellbeing *

A en croire baromètres et autres sondages, la grande majorité des salariés estiment que l’entreprise joue un rôle déterminant dans leur bien-être.

La tendance promet de se renforcer dans les années qui viennent, obligeant l’entreprise du futur à passer de l’obsolète « wellness » au plus récent « wellbeing ». La différence entre ces deux notions ? Les seules démarches centrées sur le confort au travail (salle de pause, alimentation, conciergerie…) ne suffiront plus. Elles devront devenir plus globales et viser le bien-être de la personne dans le cadre même de son travail, et non plus comme un à-côté de sa vie professionnelle.

Autonomie, sens, fierté, apprentissage, sentiment d’utilité, esprit d’équipe, convivialité… seront autant de composants du wellbeing. Il ne s’agira plus uniquement de veiller au bien-être des collaborateurs, mais de favoriser les connexions entre eux, les échanges sincères, l’autonomie et la reconnaissance.

Pourquoi cette focalisation ? Parce que les employés de demain adopteront de plus en plus le comportement de consommateurs en quête d’une expérience positive. Le travail cessera d’être seulement un moyen de subsistance pour devenir pourvoyeur de sens, comme en témoigne l’exigence croissante des nouvelles générations pour les entreprises « porteuses d’impact social ». Dans le futur, il y a fort à parier que le collaborateur-consommateur (à quand le mot-valise ?) choisira son entreprise comme un produit, n’hésitera pas à l’évaluer à l’aide d’étoiles ou de smileys, à partager son mécontentement sur les réseaux sociaux et papillonnera jusqu’à ce que l’expérience vécue au travail soit conforme à ses espérances.

Le bien-être des salariés est une notion de plus en plus intégrée par les entreprises et qui représente un enjeu important pour la motivation et la fidélisation des salariés.

Ainsi, les attentes des salariés ont évolué avec les années et la rémunération ne suffit plus à fidéliser et motiver les salariés. C’est pourquoi les entreprises doivent mettre en place différents dispositifs pour correspondre au critère de bien-être au travail recherché par les salariés.

Attention toutefois au « wellbeing washing », mises en scène du bonheur / bonheurisme et autres communications exacerbées relatives au bonheur en entreprise.

AUTEUR.E

Jérôme Bucher
Directeur Associé

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